L’incidence des allergies aux protéines du lait de vache ne dépasse pas 1% des nourrissons. Le diagnostic est clinique avant tout et ne dépend pas d’examens complémentaires.
Importance du test clinique d’éviction-réintroduction à visée diagnostique sur une période courte (2 à 4 semaines d’éviction).
Devant une suspicion d’allergie
En première intention choisir une formule à base d’hydrolysat poussé de protéines ou d’hydrolysat de riz.
En seconde intention, si l’amélioration clinique n’est pas satisfaisante, choisir une formule à base d’acides aminés.
En cas d’APLV avec diarrhée sévère de plus d’une semaine, hydrolysat sans lactose pour une période de 2 à 4 semaines.
Pas de différence connue entre un hydrolysat poussé de caséine ou de lactosérum.
L’adjonction de pré pro ou symbiotiques n’apporte pas de résultat significatif.
Faut-il donner des compléments de lait chaque jour aux nourrissons exclusivement allaités et à risque atopique ?
Si terrain atopique familial ou antécédent d’APLV dans la fratrie, certaines études suggèrent une prévalence plus faible de l’APLV si l’enfant est exposé précocement et régulièrement aux protéines du lait de vache. Ceci est controversé.
Proposition à discuter au cas par cas : apport quotidien, précoce et régulier, de 10 ml de lait chaque jour jusqu’à la diversification alimentaire.
Si le nourrisson en allaitement maternel a reçu un complément lors de son séjour en maternité, faut-il poursuivre des compléments ?
Peut se discuter un apport régulier journalier de 10 ml de lait de vache pour éviter une rupture de tolérance (à la seringue ou petite cuillère, ce n’est pas un complément biberon)