L’allaitement maternel exclusif est la meilleure prévention des allergies.

Eviter les compléments de lait pendant les premiers jours de vie si l’allaitement maternel exclusif est souhaité par la maman : « Dangerous Bottle ».

Les laits hypoallergéniques ne sont plus indiqués en prévention d’une allergie aux protéines du lait de vache.

Si un complément a été administré à un nourrisson lors de son séjour en maternité, la poursuite d’une petite dose de lait régulièrement peut être discutée, au cas par cas, en prévention d’une allergie secondaire.

Vous êtes professionnel de santé ?

Inscrivez-vous pour accéder à toutes les données de laits.fr

L’incidence des allergies aux protéines du lait de vache ne dépasse pas 1% des nourrissons. Le diagnostic est clinique avant tout et ne dépend pas d’examens complémentaires.
Importance du test clinique d’éviction-réintroduction à visée diagnostique sur une période courte (2 à 4 semaines d’éviction).

Devant une suspicion d’allergie

En première intention choisir une formule à base d’hydrolysat poussé de protéines ou d’hydrolysat de riz.
En seconde intention, si l’amélioration clinique n’est pas satisfaisante, choisir une formule à base d’acides aminés.
En cas d’APLV avec diarrhée sévère de plus d’une semaine, hydrolysat sans lactose pour une période de 2 à 4 semaines.
Pas de différence connue entre un hydrolysat poussé de caséine ou de lactosérum.
L’adjonction de pré pro ou symbiotiques n’apporte pas de résultat significatif.

Faut-il donner des compléments de lait chaque jour aux nourrissons exclusivement allaités et à risque atopique ?

Si terrain atopique familial ou antécédent d’APLV dans la fratrie, certaines études suggèrent une prévalence plus faible de l’APLV si l’enfant est exposé précocement et régulièrement aux protéines du lait de vache. Ceci est controversé.

Proposition à discuter au cas par cas : apport quotidien, précoce et régulier, de 10 ml de lait chaque jour jusqu’à la diversification alimentaire.

Si le nourrisson en allaitement maternel a reçu un complément lors de son séjour en maternité, faut-il poursuivre des compléments ?

Peut se discuter un apport régulier journalier de 10 ml de lait de vache pour éviter une rupture de tolérance (à la seringue ou petite cuillère, ce n’est pas un complément biberon)

 

Vous pouvez également être intéressé par...

2020: nouveau cadre règlementaire pour les produits de nutrition spécialisés

Lire la suite